Cinq nouveaux Mémorandums d’entente signés pour le gazoduc Nigéria Maroc

Le projet du Gazoduc Nigeria-Maroc, est “sur la bonne voie”, selon la Directrice générale de l’Office National des Hydrocarbures et des Mines (ONHYM), Amina Benkhadra.

Cinq Mémorandums d’Entente ont été signés ce lundi 5 décembre à Rabat dans le cadre du Projet de Gazoduc Nigéria Maroc. Ces MOUs tripartites ont été signés respectivement et successivement entre le Maroc, le Nigéria d’une part et la Gambie, la Guinée Bissau, la Guinée, la Sierra Leone et le Ghana d’autre part.
Le premier mémorandum a été signé par l’Office National des Hydrocarbures et des Mines « ONHYM » et la National Nigerian Petroleum Company Limited « NNPC » avec Gambia National Petroleum Corporation « GNPC » – Gambie.
Le deuxième mémorandum a été signé par l’Office National des Hydrocarbures et des Mines « ONHYM » et la National Nigerian Petroleum Company Limited « NNPC » avec PETROGUIN -Guinée Bissau.
Le troisième mémorandum a été signé par l’Office National des Hydrocarbures et des Mines « ONHYM » et la National Nigerian Petroleum Company Limited « NNPC » avec la Société Nationale des Pétroles « SONAP » – République de Guinée.
Le quatrième mémorandum a été signé par l’Office National des Hydrocarbures et des Mines « ONHYM » et la National Nigerian Petroleum Company Limited « NNPC » avec Petroleum Directorate of Sierra Leone « PDSL » – Sierra Leone.
Le cinquième mémorandum a été signé par l’Office National des Hydrocarbures et des Mines « ONHYM » et la National Nigerian Petroleum Company Limited « NNPC » avec Ghana National Gas Company « GNGC » – Ghana.
Ces Mémorandums d’entente, à l’instar des MOUs signés avec la CEDEAO le 15 septembre 2022 et ceux signés avec la Mauritanie et le Sénégal le 15 octobre 2022, confirment l’engagement des Parties dans le cadre de ce projet stratégique qui, une fois achevé, fournira du gaz à l’ensemble des pays de l’Afrique de l’Ouest et permettra également une nouvelle voie d’exportation vers l’Europe.
Cette infrastructure participera à l’amélioration des conditions de vie des populations, l’intégration des économies de la sous-région et l’atténuation de la désertification grâce à un approvisionnement en gaz durable et fiable respectant les engagements du continent en matière de protection de l’environnement.
Le projet permettra également de donner à l’Afrique une nouvelle dimension économique, politique et stratégique.
Pour rappel, ce gazoduc longera la côte ouest-africaine depuis le Nigeria, en passant par le Bénin, le Togo, le Ghana, la Côte d’Ivoire, le Liberia, la Sierra Leone, la Guinée, la Guinée Bissau, la Gambie, le Sénégal et la Mauritanie jusqu’au Maroc, et sera connecté au Gazoduc Maghreb Europe et au réseau gazier européen. Cette infrastructure permettra aussi d’alimenter les Etats enclavés du Niger, du Burkina Faso et du Mali.

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