Énergies renouvelables : Masen accélère avec 1,7 GW de nouveaux projets

 L’Agence marocaine pour l’énergie durable (Masen) a tenu mardi 16 décembre son conseil d’administration en présence de hauts responsables gouvernementaux, adoptant une feuille de route stratégique visant à renforcer significativement les capacités énergétiques renouvelables du Royaume.

La réunion a été tenue en présence de Mme Leila Benali, ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Mme Nadia Fettah, ministre de l’Économie et des Finances, M. Abdellatif Zaghnoun, directeur général de l’Agence nationale de gestion stratégique des participations de l’État (ANGSPE), M. Tarik Ameziane Moufaddal, président-directeur général de Masen, M. Tarik Hamane, directeur général de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE), et Mme Dounia Taarji, présidente du Directoire de la Fondation Hassan II pour le développement économique et social.

Un objectif de 5 GW à l’horizon 2030

Le conseil d’administration a approuvé un programme de développement des énergies renouvelables prévoyant le lancement de nouveaux projets dès 2026, représentant une capacité installée totale de 1,7 gigawatt, dans l’objectif global d’atteindre près de 5 GW d’ici 2030.

Les orientations stratégiques pour la période 2026-2028 ont été présentées lors de cette séance, accompagnées d’un bilan des performances 2025 des centrales d’énergie renouvelable actuellement en exploitation.

L’hydrogène vert au cœur des priorités

Le conseil a également fait le point sur les derniers développements liés à l’offre marocaine en matière d’hydrogène vert. Les progrès réalisés dans les projets associés à cette filière prometteuse ont été examinés, confirmant l’engagement du Maroc dans les technologies énergétiques d’avenir.

Validation des comptes consolidés

La séance s’est conclue par l’approbation des états financiers consolidés de Masen, ainsi que par l’examen des principales conclusions des travaux menés par les organes de gouvernance au cours de l’année 2025.

Cette réunion marque une étape importante dans la stratégie énergétique du Royaume, réaffirmant son ambition de devenir un acteur majeur de la transition énergétique en Afrique et dans la région méditerranéenne.

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