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{"id":364,"date":"2022-09-10T21:34:00","date_gmt":"2022-09-10T19:34:00","guid":{"rendered":"http:\/\/greenermorocco.com\/?p=364"},"modified":"2022-09-10T21:34:02","modified_gmt":"2022-09-10T19:34:02","slug":"un-nouveau-rapport-de-la-bad-souligne-les-progres-du-maroc-sur-la-croissance-verte","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/greenermorocco.com\/2022\/09\/10\/un-nouveau-rapport-de-la-bad-souligne-les-progres-du-maroc-sur-la-croissance-verte\/","title":{"rendered":"Un nouveau rapport de la BAD souligne les progr\u00e8s du Maroc sur la croissance verte"},"content":{"rendered":"\n
La Banque africaine de d\u00e9veloppement et l\u2019Institut mondial de la croissance verte (GGGI) ont publi\u00e9 un rapport commun analysant l\u2019\u00e9tat de pr\u00e9paration \u00e0 la croissance verte de sept pays africains : Maroc, Tunisie, Kenya, Rwanda, S\u00e9n\u00e9gal, Gabon et Mozambique.<\/p>\n\n\n\n
Le rapport conjoint a \u00e9t\u00e9 lanc\u00e9 en marge de la Semaine africaine du climat, \u00e0 Libreville, au Gabon ((29 ao\u00fbt-2 septembre). L\u2019\u00e9tude \u00e9value l\u2019\u00e9tat et les tendances de la croissance verte ainsi que le degr\u00e9 de pr\u00e9paration des pays africains \u00e0 la transition vers la croissance verte en fonction d\u2019un certain nombre de param\u00e8tres. Elle formule \u00e9galement des recommandations \u00e0 l\u2019attention des pays couverts par le rapport.<\/p>\n\n\n\n
Malle Fofana, directeur Afrique et chef des programmes au GGGI, a d\u00e9clar\u00e9 : \u00ab\u2009Notre \u00e9tude conjointe intitul\u00e9e \u201cLa croissance verte dans le contexte de la mise en \u0153uvre des CDN, SLT et ODD en Afrique\u201d, qui \u00e9value l\u2019\u00e9tat et le degr\u00e9 de pr\u00e9paration de la mise en \u0153uvre de la croissance verte, met en \u00e9vidence des informations cl\u00e9s et pr\u00e9cieuses pour nos \u00c9tats membres.\u2009\u00bb<\/p>\n\n\n\n
Le rapport montre que les pays africains font preuve d\u2019un engagement politique croissant en faveur de la croissance verte. Les gouvernements soutiennent activement les Objectifs de d\u00e9veloppement durable des Nations unies et les Contributions d\u00e9termin\u00e9es au niveau national dans le cadre de l\u2019accord de Paris. Le Kenya, le Maroc et la Tunisie, en particulier, ont inscrit dans leur constitution le droit des citoyens \u00e0 un environnement propre et s\u00fbr ainsi que d\u2019autres droits connexes. Le Maroc, le Rwanda, le Kenya, le S\u00e9n\u00e9gal et le Mozambique ont adopt\u00e9 des strat\u00e9gies nationales de croissance verte et de r\u00e9silience \u00e9conomique face au changement climatique.<\/p>\n\n\n\n
Al-Hamndou Dorsouma, directeur par int\u00e9rim du D\u00e9partement du changement climatique et de la croissance verte \u00e0 la Banque africaine de d\u00e9veloppement et co-responsable du rapport, a d\u00e9clar\u00e9 : \u00ab\u2009Ce rapport devrait stimuler un dialogue et un d\u00e9bat fructueux sur les moyens de faire progresser l\u2019action climatique et la croissance verte en Afrique. Pour la Banque africaine de d\u00e9veloppement, investir dans la croissance verte n\u00e9cessite \u00e0 la fois des interventions politiques et un financement ad\u00e9quat, d\u2019autant plus que les investissements dans la croissance verte exigent un financement initial important pour exploiter les solutions environnementales innovantes et les technologies propres. Cela comprend la mise en place d\u2019\u00e9conomies r\u00e9silientes et \u00e0 faible \u00e9mission de carbone, de villes intelligentes et durables, l\u2019industrialisation verte et la construction d\u2019infrastructures r\u00e9silientes au climat\u2009\u00bb.<\/p>\n\n\n\n
Il existe une marge de progression dans les neuf cat\u00e9gories de pr\u00e9paration \u00e0 la croissance verte que le rapport \u00e9value, en particulier les aspects juridiques et r\u00e9glementaires, le financement, la recherche et le d\u00e9veloppement, les capacit\u00e9s humaines, ainsi que le suivi et la production de rapports.<\/p>\n\n\n\n
M. Pranab Baruah, du GGGI, codirecteur du rapport, a soulign\u00e9 l\u2019importance de la pr\u00e9paration op\u00e9rationnelle pour une croissance verte, qui comprend des syst\u00e8mes de mesure, de notification et de v\u00e9rification pour une planification et une mise en \u0153uvre efficaces des Contributions d\u00e9termin\u00e9es au niveau national et des Objectifs de d\u00e9veloppement durable.<\/p>\n\n\n\n
La session a \u00e9galement offert aux participants l\u2019opportunit\u00e9 de discuter des conclusions du rapport. Les experts de la Banque africaine de d\u00e9veloppement et du GGGI ont \u00e9galement d\u00e9crit la mani\u00e8re dont le rapport va guider leur planification op\u00e9rationnelle \u00e0 l\u2019avenir.<\/p>\n\n\n\n